Tags, blazes, grafs, collages, pochoirs, fresques, objets… le street art ou art urbain prend différentes formes dans les rues, sur les murs, le mobilier urbain.

Dans les villes, et dans nos quartiers du 19e et du 20e assez particulièrement, il suffit de lever les yeux, d’être attentif, pour observer tout un monde éphémère et coloré qui se déploie par-dessus la pierre. La rue Denoyez, les abords du parc de Belleville, la rue Jean-Baptiste Dumay, sont investies de créatures et formes imaginaires. Tout autour de nous, pas une rue n’est épargnée.

Aux manettes, ou plutôt aux bombes aérosols, des centaines d’anonymes ou artistes reconnus. Certains vendent bien leurs œuvres par ailleurs. Définitivement, le street art est sorti de la culture underground. Municipalités, entreprises, écoles s’en servent. Des associations, des galeries, lui sont dédiées. L’époque des débuts de Mesnager et Nemo est révolue.
Désormais, le street art est foisonnant, parfois difficile à cerner. Mais il sait toujours surprendre, faire rire, rêver… et réfléchir. Gardons l’espoir que cet art conserve toujours son message d’ouverture et de liberté qui lui donne tant de force.